Investir dans l’immobilier

La pierre, valeur refuge par excellence, mérite sa réputation, à condition de faire les choix adaptés. Et quoi qu’il en soit, l’épargne financière reste votre meilleure alliée pour démarrer vos projets immobiliers.

La pierre continue toujours de faire rêver ! Dans la construction d’un patrimoine, l’immobilier correspond souvent à l’étape des fondations. La résidence principale demeure ce par quoi on peut raisonnablement commencer.

Pourquoi ? Parce que notre appartement ou notre maison possèdent deux valeurs : une valeur de marché et une valeur de protection. Si notre revenu baisse, voire même si l’économie s’effondre, nous continuons alors à disposer d’un toit au-dessus de notre tête. D’où cette solide réputation de valeur refuge de l’immobilier, avec cette place de choix qu’il occupe dans la gestion dite «  de bon père de famille ».

Les arguments des investissements immobilers

Voilà, pour la dimension émotionnelle de la question. Du côté de la rationalité, l’investissement immobilier dispose aussi de quelques solides arguments. Il suffit de consulter les statistiques de très long terme* pour constater qu’hormis les périodes qui ont suivi immédiatement les deux grandes guerres mondiales, la valeur immobilière n’a cessé de croître de décennies en décennies.

L’immobilier a la capacité d’absorber assez rapidement les « trous d’air » liés aux crises économiques. En témoigne la rapide remontée des prix post-crise de 2008. L’autre argument en faveur de la pierre, est que l’on peut, sans être nécessairement très fortuné, bénéficier d’un effet de levier.

. C’est le cas de l’immobilier locatif qui permet de rembourser un emprunt (et donc d’augmenter son patrimoine) grâce aux loyers perçus.

L'emplacement : critère n°1 en immobilier

Pour autant, tout n’est pas rose dans le monde de la pierre. L’emplacement fait toute la différence et peut aussi bien mener l’investisseur vers le paradis que vers l’enfer.

Il n’est que de comparer, sur les dix dernières années, les prix immobiliers des grandes métropoles actives avec ceux de zones moins favorisées. D’un côté, une croissance ininterrompue, de l’autre la stagnation, voire la régression.

De plus, il ne faut jamais perdre de vue que dans « immobilier », il y a « immobile ». En cas de besoin, la cession ne se réalise pas forcément dans les délais souhaités. La revente peut être longue, parfois même très longue.

L'épargne, la clé de l'investissement immobilier

Enfin, l’investisseur immobilier avisé devrait toujours avoir la prudence de ne pas sous-estimer l’effort financier de long terme à consacrer à son achat. Le « reste-à-vivre » (l’argent disponible pour faire face aux charges, après remboursement de chaque échéance de son emprunt) constitue un critère impitoyable. Pour cela, prendre un peu plus de temps à se constituer un apport personnel initial grâce à l’épargne financière est une des clés de l’investissement immobilier heureux.

* Courbes de Friggit (1800 à 2020, actualisées)

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